The Irish Case
Au cas où vous ne l'auriez pas déjà remarqué, les allusions à l'Irlande, notamment au travers de moutons sociopathes, sont assez nombreuses sur Eat an Irish is Good for your Health. Je vais donc tenter de répondre aux questions que l'on me pose le plus souvent à ce sujet.
Pourquoi "Eat an Irish is Good for your Health" ("manger un irlandais est bon pour la santé", pour les anglophobes) ? Tu as des tendances cannibales ?
Hum, en fait pas vraiment (quoi que, en ce qui concerne les irlandais, tout peut arriver). Cette phrase est juste née un soir d'humour (ou de gastrite, je ne me souviens plus très bien) au beau milieu d'une conversation avec une amie, elle aussi fervente fan de l'île Verte et de ses habitants par la même occasion. L'idée m'a plu, je l'ai trouvée à la fois originale, totalement hermétique à l'interprétation et suffisamment barrée pour servir de titre à un blog.
Mais pourquoi cette passion pour l'Irlande ?
Je crois que cela tient avant tout de mon immense amour pour les cultures celtes. Je suis peut-être un peu au pays des poneys mangeurs d'arc-en-ciel, mais pour moi l'Irlande est un berceau de civilisations, une terre assez bien préservée par rapport à la nôtre qui a perdu presque toute son identité gauloise pendant la christianisation. Je crois que je suis jalouse de leurs mégalithes aussi nombreuses que des mouettes autour d'un chalutier, des étendues vertes et humides à perte de vue, de la mer de tous les côtés, des ouin-ouins de cornemuse, des kilts en tartan vert, des chaudrons d'or des leprechauns enfouis au pieds des arcs-en-ciel, des moutons à tête noires qui se baladent en liberté en bloquant les voies de circulation à la barbe des automobilistes, des pubs où cuver comme un clochard fait partie du patrimoine, des trèfles à trois feuilles qui portent bonheur, des harpes, des bodhràns, des mouettes et des cirés jaunes.
Et de la bière aussi, mais ça, en général, j'évite de le dire, ça me ferait encore passer pour ce que je ne suis pas.
Tu y es déjà allée ?
Versez du sel sur mes plaies, bande de moules à gaufres !
Et les moutons dans tout ça ?
Et bien en fait j'ai presque envie de dire que tout cela s'est déroulé à l'insu de mon plein gré. En 2009, un couple d'amis de moi est parti travailler et vivre en Irlande pendant un peu plus d'un an, et comme mon amie savait que c'était mon rêve d'aller là-bas moi aussi, elle m'a envoyé quelques lots de consolation par la poste. Dont un petit mouton en peluche avec une écharpe rayée orange et verte, et un trèfle tatoué sur la fesse gauche. Un petit mouton qui est immédiatement devenu ma mascotte, puisqu'il était réputé porter bonheur. Du coup, je l'ai appelé Gary (non, non et non, ça n'a aucun rapport avec Gary Lightbody, ce n'est qu'une coïncidence malheureuse) et je me suis mise à le trimballer partout, dans mon sac le plus souvent (oui parce que bon, il a beau n'être pas très grand, il est un peu encombrant en pendentif). Et comme je tricotais, il est devenu naturellement mon compagnon de tricot quotidien. Un jour, je lui ai trouvé un copain, à Nature & Découvertes, un gros mouton beige hyper mignon que j'ai appelé Brian, et avec lequel j'ai fait des photos débiles pour un autre blog. Et puis du coup tout le monde s'est mis à m'offrir des moutons en peluche. Et comme cela m'amusait aussi, j'ai continué d'en acheter. A Noël, on m'a même offert des suspensions de sapin en forme de moutons, des santons, des pantoufles. Et quand j'ai découvert le Comptoir Irlandais, j'étais déjà bien trop imbibée pour résister aux Wacky Woolies (j'ai débuté la collection d'ailleurs, actuellement je suis la stupide propriétaire de la montre, du porte-feuille, de la trousse, du stylo, du tablier, de la manique de cuisine, des verres, du jumbo, du porte-clefs, du verre en plastique-qui-fait-des-paillettes et j'ai mangé les chocolats. Et j'ai même pas honte.). Je peux même vous dire que mes favoris sont Cheesy (le orange avec les grosses fleurs et le sourire de psychopathe récidiviste) et Chatty (le rouge qui fait blah blah au téléphone). Vous vous en foutez, je sais.
Si vous avez d'autres questions irlandaises auxquelles je n'ai pas répondu ici, vous pouvez toujours tenter de m'envoyer un mail.
Pourquoi "Eat an Irish is Good for your Health" ("manger un irlandais est bon pour la santé", pour les anglophobes) ? Tu as des tendances cannibales ?
Hum, en fait pas vraiment (quoi que, en ce qui concerne les irlandais, tout peut arriver). Cette phrase est juste née un soir d'humour (ou de gastrite, je ne me souviens plus très bien) au beau milieu d'une conversation avec une amie, elle aussi fervente fan de l'île Verte et de ses habitants par la même occasion. L'idée m'a plu, je l'ai trouvée à la fois originale, totalement hermétique à l'interprétation et suffisamment barrée pour servir de titre à un blog.
Mais pourquoi cette passion pour l'Irlande ?
Je crois que cela tient avant tout de mon immense amour pour les cultures celtes. Je suis peut-être un peu au pays des poneys mangeurs d'arc-en-ciel, mais pour moi l'Irlande est un berceau de civilisations, une terre assez bien préservée par rapport à la nôtre qui a perdu presque toute son identité gauloise pendant la christianisation. Je crois que je suis jalouse de leurs mégalithes aussi nombreuses que des mouettes autour d'un chalutier, des étendues vertes et humides à perte de vue, de la mer de tous les côtés, des ouin-ouins de cornemuse, des kilts en tartan vert, des chaudrons d'or des leprechauns enfouis au pieds des arcs-en-ciel, des moutons à tête noires qui se baladent en liberté en bloquant les voies de circulation à la barbe des automobilistes, des pubs où cuver comme un clochard fait partie du patrimoine, des trèfles à trois feuilles qui portent bonheur, des harpes, des bodhràns, des mouettes et des cirés jaunes.
Et de la bière aussi, mais ça, en général, j'évite de le dire, ça me ferait encore passer pour ce que je ne suis pas.
Tu y es déjà allée ?
Versez du sel sur mes plaies, bande de moules à gaufres !
Et les moutons dans tout ça ?
Et bien en fait j'ai presque envie de dire que tout cela s'est déroulé à l'insu de mon plein gré. En 2009, un couple d'amis de moi est parti travailler et vivre en Irlande pendant un peu plus d'un an, et comme mon amie savait que c'était mon rêve d'aller là-bas moi aussi, elle m'a envoyé quelques lots de consolation par la poste. Dont un petit mouton en peluche avec une écharpe rayée orange et verte, et un trèfle tatoué sur la fesse gauche. Un petit mouton qui est immédiatement devenu ma mascotte, puisqu'il était réputé porter bonheur. Du coup, je l'ai appelé Gary (non, non et non, ça n'a aucun rapport avec Gary Lightbody, ce n'est qu'une coïncidence malheureuse) et je me suis mise à le trimballer partout, dans mon sac le plus souvent (oui parce que bon, il a beau n'être pas très grand, il est un peu encombrant en pendentif). Et comme je tricotais, il est devenu naturellement mon compagnon de tricot quotidien. Un jour, je lui ai trouvé un copain, à Nature & Découvertes, un gros mouton beige hyper mignon que j'ai appelé Brian, et avec lequel j'ai fait des photos débiles pour un autre blog. Et puis du coup tout le monde s'est mis à m'offrir des moutons en peluche. Et comme cela m'amusait aussi, j'ai continué d'en acheter. A Noël, on m'a même offert des suspensions de sapin en forme de moutons, des santons, des pantoufles. Et quand j'ai découvert le Comptoir Irlandais, j'étais déjà bien trop imbibée pour résister aux Wacky Woolies (j'ai débuté la collection d'ailleurs, actuellement je suis la stupide propriétaire de la montre, du porte-feuille, de la trousse, du stylo, du tablier, de la manique de cuisine, des verres, du jumbo, du porte-clefs, du verre en plastique-qui-fait-des-paillettes et j'ai mangé les chocolats. Et j'ai même pas honte.). Je peux même vous dire que mes favoris sont Cheesy (le orange avec les grosses fleurs et le sourire de psychopathe récidiviste) et Chatty (le rouge qui fait blah blah au téléphone). Vous vous en foutez, je sais.
Si vous avez d'autres questions irlandaises auxquelles je n'ai pas répondu ici, vous pouvez toujours tenter de m'envoyer un mail.